Pääepäilty on 1998 Algeriassa syntynyt nainen Dahbia B. Ilmeisesti vailla vakituista asuinsijaa. Epäilty olisi houkutellut 12-vuotiaan epäillyn sisaren tyhjään asuntoon, epäilty pakotti tytön suihkuun, teki tälle seksuaalisia tekoja ja tukehduttaa tämän ja tunki isoon muovilaatikkoon, jota kuljetti kahden matkalaukun kera pitkin katua. Epäilty kävi ostamassa leipomosta croissantin ja pyysi vastaantulevaa miestä auttamaan laatikon kantamisessa. Epäilty kehui miehelle harjoittavansa elinkauppaa. Mies laittoi kätensä muovilaatikkoon, tunsi sisällä laatikossa käden ja haistoi veren ja valkaisu/desinfiointiaineen hajun, ja lähti kauhuissaan pois ja ilmoitti tilanteesta poliisille.
Epäilty nousi lasteineen 43-vuotiaan miehen autoon, joka kuljetti hänet asunnolleen. Dahbia B. lähti asunnolta parin tunnin kuluttua über-taksi-tyyppisellä autolla ja vei ruumiin laatikossa 200 metrin päähän uhrin asunnosta, mistä 42-vuotias koditon sen löysi.
Dahbia B. löytyi muutamaa tuntia myöhemmin asunnosta, jonka asukas, ilmeisesti häntä aiemmin tuntematon mies olisi vienyt hänet viettämään yön kanssaan.
Epäilty on ehkä myöntänyt seksin tytön kanssa mutta ei elinkauppa-aikeita. Epäilty on koditon mutta hänellä oli sukulaisia Pariisissa. Epäillyllä on ollut vaikeita mielenterveysongelmia.
La porte bleue de l’appartement n’a pas résisté longtemps à l’assaut donné des forces de l’ordre. Samedi, au petit matin, les policiers font irruption dans le studio qu’occupent deux hommes, dans un immeuble de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Les enquêteurs de la brigade criminelle se dirigent vers la cuisine dans laquelle se trouve Dahbia B., 24 ans et l’interpellent. L’un des deux habitants des lieux, Amine K. l’a rencontrée quelques heures plus tôt. Il a profité de l’absence de Kamel, son colocataire, pour ramener la jeune femme qui est SDF et passer la nuit avec elle. Tout porte à croire qu’il l’ignorait. Mais son invitée, qui est née en avril 1998 à Belcours, en Algérie, est soupçonnée d’avoir, la veille, sauvagement tué Lola, 12 ans, dans le 19e arrondissement de Paris.
En tout, six personnes ont été placées en garde à vue, dans les locaux de la Crim', rue du Bastion, dans les heures qui ont suivi la découverte du corps de la préadolescente, dans une malle. Quatre d’entre elles, dont les deux occupants de l’appartement, ont été libérées sans poursuite à ce stade. En revanche, Dahbia B. et un homme de 43 ans ont été présentés à un juge d’instruction lundi à Paris en vue d’une mise en examen pour meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie. Rachid N., est une « connaissance ancienne de la suspecte ». Selon la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, il a reconnu « avoir transporté cette dernière à sa demande ainsi que deux valises et la caisse en plastique dans son véhicule de fonction depuis Paris jusqu’à son domicile situé à Asnières-sur-Seine, et avoir également accueilli l’intéressée chez lui avec les valises et la caisse ». Le quadragénaire a confié également « avoir appelé un chauffeur de VTC pour que la suspecte retourne à Paris avec les valises et la caisse environ deux heures après son arrivée ».
« Elle avait l’air un peu folle »
Les policiers ont très vite compris que cette jeune femme, jusqu’ici inconnue de la justice et de leurs services, était au cœur de l’enquête. Vendredi après-midi, vers 15h17, elle a été filmée, aux côtés de Lola, par la caméra de surveillance installée dans le hall de l’immeuble où habitaient la victime et sa famille, rue Manin. C’est aussi dans cette résidence qu’habite Friha B., la sœur aînée de Dahbia. Plus tard, dans l’après-midi, la suspecte, jean blanc, haut gris, a été aperçue dans la rue par plusieurs témoins, portant une malle en plastique opaque. Son comportement n’a laissé personne indifférent. « Elle avait l’air un peu folle », « instable », a raconté à BFM TV un riverain qui l’a croisée. « Elle se trimballait avec la malle, elle l’a même laissée devant le café, elle est partie en face à la boulangerie acheter un croissant, revenir comme si de rien n’était », se souvient-il.
Dahbia a même demandé à un homme de l’aider à porter la malle. Selon nos informations, ce dernier est allé dans un bar avec la jeune femme. Elle lui a alors affirmé vendre des organes humains. Le témoin a mis sa main dans la caisse en plastique et senti ce qui ressemblait à un bras humain. Une odeur de sang et de javel lui a pris le nez. Effrayé, il a coupé court à la discussion avant de se présenter à la police. Il a donné le signalement de la voiture à bord de laquelle la suspecte a pris la fuite.[...]
https://www.google.com/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/4005840Kaipa suunnilleen tajusin mitä jutussa selitettiin.